Accident de chasse.
Ce soir on est allée courir, comme d'habitude, sur le chemin du retour Ambrouille prend beaucoup d'avance, comme elle le fait quand à l'aller, elle a senti une bonne odeur, mais que je ne lui ai point laissé le temps de s'en occuper.
Du coup comme d'habitude, je me cache et attends qu'elle revienne pour la féliciter. Mais cette fois-ci le temps me parait long, alors je l'appelle, encore, et ne la voyant toujours pas, sors de ma cachette.
Je m'approche de la mare aux ragondins, mais ne l'y vois pas, je poursuis ma route et continue de l'appeler, quand tout à coup au loin je vois un point blanc, en pleine course en train de se diriger vers la maison.
Je l'appelle, elle s'arrête et hésite, je l'appelle encore, s'approche de quelques pas, mais à cette distance, ne doit aps me reconnaitre, alors je l'appelle et frappe des mains, et elle démarre au galop, sauf que je la perds à nouveau de vue, alors je m'avance vers elle par le chemin, et je ne la vois plus, plus de point blanc, je m'inquiète et me demande où elle est passée, alors je la rappelle et au même moment j'entend son souffle court, elle arrive derrière moi, sur la lancée, je la félicite d'être revenue et l'invite à repartir à la course.
Je reprends donc ma course, mais au virage suivant, je m'aperçois qu'elle n'est de nouveau plus derrière moi, je la rappelle, et suppose qu'elle est retournée dans la mare aux ragondins, alors je fais demi-tour pour l'y retrouver, et là j'entends des aboiements, pas anodins, ceux d'un gros gibier et qui n'est pas en fuite, style dans un terrier, donc je m'attends au ragondin.
J'arrive à la mare, en fait le tour rappelle la chienne, mais plus aucun bruit, plus d'aboiement, ce qui signifie dans ma tête que soit elle est tellement enfoncée dans le terrier que je ne l'entends plus, soit elle n'est pas là...
Et là, j'entends à nouveau son souffle court, mais je ne la vois aps et crains qu'elle ne soit en train de courir à la poursuite de son gibier dans les broussailles au milieu de la mare, alors je fais le tour de la mare, descends dans les fossés où je m'embourbe.
Je finis par la voir, je sors du fossé, et la rattrape, mais rapidement elle me montre ce qui l'intéresse, et couine dans l'espoir que je ne l'aide à récupérer cette "sale bête", lors d'une sortie du terrier, je m'aperçois qu'Ambrouille a la langue en sang, des herbes alentours ont aussi du sang, j'attends et soutien ma bête dans son travail d'agrandir le terrier pour pouvoir y rentrer à chaque fois un peu plus.
Voyant que soit la bête avait profité de mes interruptions dans le travail d'Ambrouille soit qu'elle y resterait longtemps, soit encore qu'elle avait trouvé une sortie de secours, je me décide à repartir au pas de course, en le signalant à Ambrouille, qui tarde à revenir.
Cependant, elle finit par revenir, et on continue à courir.
Alors qu'on était presque arrivées à la maison, on est encore sur le chemin, je suis complètement fatiguée de cette course aller-retour et de ses tensions enfin relâchées, que je cherche un peu de fraîcheur, je relève mes manches et manque me casser la figure.
Quand Ambrouille, qui était juste devant moi, entend mon trébuchement, elle se retourne, apeurée en ce demandant ce qui va bien pouvoir lui tomber dessus. Mais, alors que j'avais déjà les mains devant, je réussis à me rattraper.
Maintenant que ma crainte de m'exploser la figure par terre est passée, j'arrive à rire de la tête qu'elle a fait à ce moment là...
Arrivées à la maison, je rince Ambrouille, enfin la lave serait plus approprié. Et en réalité, ce n'est pas sa langue qui saignait, mais sa lèvre, sa babine supérieure, est déchirée, il y a un petit lambeau qui pend. J'explique donc à Christophe qu'il va falloir finir l'incision, c'est chose faite, mais maintenant elle a un petit trou.
Et comme ça saignole toujours un peu, elle n'arrête pas de se lécher les babines.
J'espère que cela va vite rentrer dans l'ordre. En même temps connaissant leur pouvoir de guérison (aux chiens), cela ne m'inquiète pas trop.
Du coup comme d'habitude, je me cache et attends qu'elle revienne pour la féliciter. Mais cette fois-ci le temps me parait long, alors je l'appelle, encore, et ne la voyant toujours pas, sors de ma cachette.
Je m'approche de la mare aux ragondins, mais ne l'y vois pas, je poursuis ma route et continue de l'appeler, quand tout à coup au loin je vois un point blanc, en pleine course en train de se diriger vers la maison.
Je l'appelle, elle s'arrête et hésite, je l'appelle encore, s'approche de quelques pas, mais à cette distance, ne doit aps me reconnaitre, alors je l'appelle et frappe des mains, et elle démarre au galop, sauf que je la perds à nouveau de vue, alors je m'avance vers elle par le chemin, et je ne la vois plus, plus de point blanc, je m'inquiète et me demande où elle est passée, alors je la rappelle et au même moment j'entend son souffle court, elle arrive derrière moi, sur la lancée, je la félicite d'être revenue et l'invite à repartir à la course.
Je reprends donc ma course, mais au virage suivant, je m'aperçois qu'elle n'est de nouveau plus derrière moi, je la rappelle, et suppose qu'elle est retournée dans la mare aux ragondins, alors je fais demi-tour pour l'y retrouver, et là j'entends des aboiements, pas anodins, ceux d'un gros gibier et qui n'est pas en fuite, style dans un terrier, donc je m'attends au ragondin.
J'arrive à la mare, en fait le tour rappelle la chienne, mais plus aucun bruit, plus d'aboiement, ce qui signifie dans ma tête que soit elle est tellement enfoncée dans le terrier que je ne l'entends plus, soit elle n'est pas là...
Et là, j'entends à nouveau son souffle court, mais je ne la vois aps et crains qu'elle ne soit en train de courir à la poursuite de son gibier dans les broussailles au milieu de la mare, alors je fais le tour de la mare, descends dans les fossés où je m'embourbe.
Je finis par la voir, je sors du fossé, et la rattrape, mais rapidement elle me montre ce qui l'intéresse, et couine dans l'espoir que je ne l'aide à récupérer cette "sale bête", lors d'une sortie du terrier, je m'aperçois qu'Ambrouille a la langue en sang, des herbes alentours ont aussi du sang, j'attends et soutien ma bête dans son travail d'agrandir le terrier pour pouvoir y rentrer à chaque fois un peu plus.
Voyant que soit la bête avait profité de mes interruptions dans le travail d'Ambrouille soit qu'elle y resterait longtemps, soit encore qu'elle avait trouvé une sortie de secours, je me décide à repartir au pas de course, en le signalant à Ambrouille, qui tarde à revenir.
Cependant, elle finit par revenir, et on continue à courir.
Alors qu'on était presque arrivées à la maison, on est encore sur le chemin, je suis complètement fatiguée de cette course aller-retour et de ses tensions enfin relâchées, que je cherche un peu de fraîcheur, je relève mes manches et manque me casser la figure.
Quand Ambrouille, qui était juste devant moi, entend mon trébuchement, elle se retourne, apeurée en ce demandant ce qui va bien pouvoir lui tomber dessus. Mais, alors que j'avais déjà les mains devant, je réussis à me rattraper.
Maintenant que ma crainte de m'exploser la figure par terre est passée, j'arrive à rire de la tête qu'elle a fait à ce moment là...
Arrivées à la maison, je rince Ambrouille, enfin la lave serait plus approprié. Et en réalité, ce n'est pas sa langue qui saignait, mais sa lèvre, sa babine supérieure, est déchirée, il y a un petit lambeau qui pend. J'explique donc à Christophe qu'il va falloir finir l'incision, c'est chose faite, mais maintenant elle a un petit trou.
Et comme ça saignole toujours un peu, elle n'arrête pas de se lécher les babines.
J'espère que cela va vite rentrer dans l'ordre. En même temps connaissant leur pouvoir de guérison (aux chiens), cela ne m'inquiète pas trop.